Login

Lamy-Bienaimé : cap sur la féverole !

Pierre Frichet, agriculteur à Lusseray (à g.), Luc Bienaimé, président des Ets Lamy-Bienaimé, Cédric Clochard, directeur, et Nicolas Pugeaux, du Naca.

Le négoce des Deux-Sèvres accompagne cette année la mise en culture de 300 ha de féverole. Une première, présentée le 27 mai dans le cadre du programme Naca, Vert l’avenir.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Concilier agronomie, protection de l’environnement et développement économique. « Notre projet féverole porte ces trois préoccupations », a expliqué le 27 mai, Cédric Clochard, directeur des Ets Lamy-Bienaimé.

Après le pois protéagineux il y a six ans, l’entreprise qui résulte de la fusion effective au 1er juin des négoces Lamy et Bienaimé et dont le siège se trouve à Mauléon, a décidé d’introduire cette culture sur son secteur.

Un intérêt environnemental

Les premiers semis ont eu lieu à l’automne 2019 sur 300 ha. « Pour le suivi technique, nous nous sommes appuyés sur un partenariat avec Terres Inovia. L’institut a notamment visité les parcelles à deux reprises, au mois de février puis de nouveau en avril. »

Cultivée sans apport d’azote, la féverole a particulièrement séduit dans les zones de captage à enjeu eau potable. Sur les quarante agriculteurs qui se sont engagés l’an dernier, les deux tiers sont dans cette situation.

Entre 500 et 600 ha cet automne

Active dans le secteur de l’alimentation animale avec 30 000 t fabriquées par an et un chiffre d’affaires de 10 M€, l’entreprise prévoit de valoriser en interne une partie de la récolte 2020. « À hauteur de 50 % », évalue Cédric Clochard. Quant aux surfaces, elles devraient augmenter dès l’an prochain et atteindre 500 à 600 ha.

Anne Mabire

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement